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Je suis Muriel Martin. Pendant 23 ans, j’ai habité dans la forêt des Barnouins, dans la commune des Pennes-Mirabeau, près de Marseille. ❤︎ Il y a plusieurs années en arrière, j’ai eu du temps à m’accorder, malgré mes trois enfants qui vivaient chez moi, leurs chéri(e)s et des petits enfants. ❤︎ J’ai commencé à élaborer des gâteaux simples pour finir par me jeter à corps perdu dans la pâtisserie haute couture. Ce qui m’a valu de participer et de remporter deux épreuves dans l’émission de Cyril Lignac : les rois du gâteau S1. Par la suite, j’ai écrit des contes pour enfants associés à des recettes faciles. ❤︎ Étant fan des films policiers, j’ai eu envie d’écrire un roman thriller, romance. Bien évidemment, j’ai fini par, quasiment, m’identifier au personnage principal et quelques amis se reconnaîtront dans certains chapitres. Après quelques semaines à échafauder les plans de mise en scène et surtout un lieu : la porte des secrets a vu le jour puis j’ai finalement opté pour : ne punis que les coupables. Je vais devoir trouver un éditeur à compte éditeur ou m’auto-éditer, je n’ai pas encore fait mon choix. J’espère que ces quelques chapitres vous enchanteront. Aujourd’hui, j’ai déménagé pour me poser à Ensuès-la-Redonne. Merci de me suivre. Muriel 💞

09 Jan

CH4.

Publié par La porte des secrets by Muriel Martin  - Catégories :  #Roman thriller romance

 

Mentions légales

 

Ce livre est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnages qui auraient réellement existé serait totalement impossible.

 

Le code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toutes représentations ou reproduction intégrale ou partielle faites par quelques procédés que ce soit, sans le consentement de l’auteur sont illicites et constituent une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle.

Et il est protégé par SGDL.
 

 

 

Le coupé sport de Louna tressaute quand elle quitte la route départementale pour s’engager sur le chemin de terre. La végétation du bord de la rue forme une barrière de buissons épineux, longeant une vaste étendue de plusieurs hectares de forêt.

Non loin, elle repère une voiture passer près de sa maison, et bien que Louna fasse un écart pour l’éviter, elle effleure la sienne sans s’arrêter.

Elle n’a pas le temps de voir qui est à l’intérieur, néanmoins, elle aperçoit furtivement une personne blonde avec des lunettes noires. Elle sort pour examiner les dégâts de son véhicule, quand la conductrice revient à la charge et lui fonce dessus. Elle se jette sur le bas-côté, et la berline disparaît dans le crépuscule.

Assise sur le sol, elle se demande qui peut bien lui en vouloir, au point de l’agresser une seconde fois.

Louna entre chez elle et se cale sur le canapé pour téléphoner à Christiane qui s’affole quand elle lui relate l’incident. Elle rassure son amie et lui explique que la caméra que son fils a installée dans le jardin aura sûrement filmé quelque chose.

Elle allume son ordinateur et visionne l’enregistrement.

Cette femme enjambe le portail et pénètre pour fureter un peu partout puis elle retourne dans son véhicule. Il lui est impossible de l’identifier.

C’est dingue ! Quel toupet ! Pourquoi l’alarme ne s’est pas déclenchée ? laisse-t-elle échapper.

Allongée sur son lit, Louna se sent nauséeuse en raison de tout ce qui lui arrive. Elle finit par s’assoupir, très tard, après avoir tourné en boucle ses pensées une partie de la nuit.

 

Ce matin, c’est journée coquine. Ça fait un moment qu’elle n’a pas vu Jean-Marie. Elle enfile une tenue légère et va le retrouver.

En parvenant dans sa villa, elle l’aperçoit dans le jacuzzi. Un fond de musique douce, du champagne et quelques toasts sont posés sur une table basse. Qu’est-ce qu’elle affectionne leur duo !

Sa robe glisse sur le sol, elle a volontairement omis de mettre des dessous, elle se trémousse et le rejoint. Louna s’assoit près de lui puis le pelote malicieusement. Il sait qu’elle adore mener la danse et c’est de gaieté de cœur qu’il la laisse faire. Son corps contre le sien la fait frissonner. En position du lotus, elle sent sa force monter en elle et, dans un dernier râle, ils s’abandonnent au plaisir quand des sifflements de balles les sortent de leurs ébats amoureux.

Ils se baissent pour les éviter, Jean-Marie appuie violemment sur un bouton et le jacuzzi s’escamote dans le sol, pendant qu’un plancher se referme sur leurs têtes.

Ils bondissent et descendent un escalier étroit pour arriver sous la demeure. Il tape un code sur le clavier, une porte sécurisée s’ouvre puis ils s’engouffrent dans une pièce de survie.

—  Il y a des vêtements dans l’armoire, procure-nous-en, murmure-t-il.

— Pas sûr que je trouve des fringues qui me vont.

— Tu dénicheras bien un de mes joggings et un tee-shirt à te mettre.

Sur l’écran de contrôle, il aperçoit une femme, une arme à la main, explorer les lieux. Elle doit mesurer un mètre soixante, de poids moyen, de type européen et elle est habillée en noir.

Louna est angoissée.

— Détends-toi, nous sommes à l’abri ici, et tout est enregistré sur le disque dur de mon ordi.

— Comment se fait-il que tu aies ce refuge ?

— J’ai acheté cette propriété à un ancien militaire. C’est lui qui a tout installé. Il y a une chambre, mais aussi une cuisine équipée avec salle d’eau et toilettes, au total trente mètres carrés.

Louna n’en revient pas, cependant, ça leur a sauvé la vie.

— Je ne m’explique pas pourquoi cette nana nous a tirés dessus.

— Tu enquêtes sur une série de meurtres, il y a forcément un lien. Tu dois la déranger.

— Nous n’avons aucune piste sérieuse pour le moment, mes investigations piétinent.

— Elle ne le sait pas. Bref, une chose est sûre, c’est bien une femme, avec la paire de seins qu’elle a.

Elle rit nerveusement et téléphone à Christiane. En quelques minutes, le quartier est cerné par la police, mais l’oiseau de malheur s’est envolé.

— Je suis désolée de vous rencontrer dans de telles circonstances, Jean-Marie. Je suis Christiane. Mon équipe va procéder à des relevés d’empreintes.

— Il n’y aura rien d’exploitable, elle était couverte de la tête aux pieds, impossible de l’identifier. Voilà l’enregistrement des faits.

— Je vous remercie.

Il ramène Louna et passe la nuit avec elle. Jean-Marie ne veut pas la laisser seule, il sent qu’elle a besoin d’être rassurée.

 

Huit heures, elle a dormi comme une marmotte. Elle se lève et descend dans la cuisine, une bonne odeur de café au lait lui titille le nez. Elle sourit quand elle aperçoit le petit déjeuner qu’il lui a préparé et le mot qu’il a griffonné.

 

Régale-toi bien, bise. 

 

Cette nuit l’a requinquée. Après une douche, elle s’apprête à retrouver ses copines pour une réunion quand elle reçoit un appel de Lucie lui annonçant qu’elle est sélectionnée pour participer au concours de pâtisserie.

À ces mots, elle hurle de joie. La pâtisserie tient une place importante dans son existence. Durant des années, Louna a vécu par procuration, donnant sans rien attendre en retour. Elle a même fini par s’oublier, ce défi est donc une revanche sur sa vie personnelle.

Elle claque la porte et c’est d’un air guilleret qu’elle rejoint les filles dans un bureau discret du commissariat. Elle emprunte un ascenseur pour descendre au sous-sol puis tape un code pour entrer dans la pièce. En arrivant, elle explique tout à ses collaboratrices, ce qui les réjouit.

— Revenons à notre enquête. Ça fait quelques jours qu’aucun meurtre n’a été perpétré, ce qui nous laisse un peu de répit. Comme Jean-Marie l’a évoqué, les relevés d’empreintes n’ont rien donné chez lui, les balles qu’elle a tirées étaient des cartouches à blanc 9 mm

— Purée, l’expertise a été rapide, Christiane.

Il est 10 heures quand Cyprielle se faufile dans la pièce, tête baissée, sans leur adresser la parole. Elle emporte la poubelle et ressort.

— Comment se fait-il qu’elle soit entrée ? Cette femme est vraiment étrange, je me demande ce que tu apprécies en elle, Evana, lâche Louna.

— Quelle conne je fais, j’ai écrit le code dans mon ordinateur, elle a dû fouiner pour me le piquer, je vais changer mon mot de passe, répond-elle, l’air désabusé.

Sous son semblant d’indifférence, Cyprielle s’est bien évidemment invitée pour écouter leur conversation.

 

Au moment où elle se lève, Louna bascule dans une autre dimension, elle se retrouve une fois de plus dans cette demeure. Des cris déchirants résonnent à travers tous les murs, elle est prostrée et terrifiée.

En se dirigeant vers une porte, elle aperçoit au fond de la pièce une femme de dos, à la chevelure blonde. Elle tient une scie sternale au-dessus dun homme sanglé sur un établi de bois. Dans une impassibilité effrayante, elle lui entaille le sternum dans le sens de la longueur, pour lui dépecer le cœur.

Louna seffondre à la vue du sang qui inonde le sol.

 

— Louna, Louna.

Elle ouvre les yeux et regarde ses copines.

— C’est bon, je vais bien.

— Tu as perdu connaissance. Dis-nous ce que tu as, tu commences sérieusement à nous inquiéter, s’égosille Christiane.

Elle finit par leur révéler ses flashs, et les rêves qu’elle fait depuis peu. À présent, Louna suppose que la femme qui la harcèle est la tueuse, mais elle ne discerne jamais son visage. Et puis, elle n’a jamais la même couleur de cheveux.

Elle vient d’assister en direct à l’assassinat de Pierre Lambert ; elle en a des frissons en se remémorant la scène, qu’elle leur raconte.

— Cette femme est dépourvue de toute conscience, elle n’éprouve aucune culpabilité, c’est une psychopathe sanguinaire, gronde Pauline.

— Je me passerais bien de ces visions. Du moins, j’aimerais mieux les avoir avant que se produisent les homicides, ça nous permettrait d’agir.

— Pour en revenir à notre égorgé, Francis Biner avait quarante et un ans, je pense que c’est un dommage collatéral. Elle a dû avoir une pulsion meurtrière ou elle s’est trompée de cible, explique Evana.

Louna hausse la voix.

— Cette nana me bassine sérieusement, il faut vraiment qu’on l’épingle.

— Le principal dans cette enquête, c’est de trouver le mobile. Pour le moment, nous savons simplement qu’ils étaient amis. Il a forcément dû se passer quelque chose pour que cette femme s’en prenne à eux avec tant de rage et de détermination, répond Pauline.

— Je rentre chez moi pour des recherches, ces hommes avaient peut-être un acolyte du nom de Francis Binet, je vous appelle plus tard, réplique Evana.

En arrivant à son domicile, Evana se heurte à Cyprielle, qui l’attend de pied ferme. Elle est de nouveau de mauvaise humeur et une grosse dispute éclate.

— Je ne comprends pas ton attitude, tu es sournoise et mesquine. Comment peux-tu fouiller dans mes affaires pour me grappiller le code d’accès d’une pièce qui nous est exclusivement réservée, et, de surcroît, sans avoir la courtoisie de dire bonjour à mes copines ?

— Je me fous de tes copines, elles ne pensent qu’à briser notre couple.

— Tu n’as pas besoin d’elles pour cela, tu te débrouilles très bien toute seule. J’en ai assez de ton comportement immodéré.

Evana tourne les talons, s’enferme dans son bureau pour ses investigations et constate que le clan des garçons n’avait pas d’ami du nom de Francis Binet. Elle téléphone à Louna pour lui notifier.

 

Le vent a réveillé Louna très tôt ce matin, le temps s’est rafraîchi. Dire que dans quelques jours, c’est le printemps.

En descendant dans le hall, elle remarque que quelqu’un s’est encore introduit dans sa propriété, une enveloppe noire est collée à l’extérieur d’une fenêtre.

Elle la décroche et y découvre des photos. Rapidement, elle appelle l’équipe afin de leur demander de passer chez elle. Une heure après, elles sont là.

— Entrez vite, il tombe des cordes.

Louna a étalé les treize clichés sur la table.

— Mon Dieu ! Les portraits sont ceux de certaines de nos victimes quand elles étaient plus jeunes. Va-t-il y en avoir d’autres ? s’inquiète Pauline.

— Je ne comprends pas pourquoi cette femme les a déposés chez toi. J’espère que tu ne fais pas partie de sa folie meurtrière.

— Ne commence pas avec tes élucubrations farfelues, Christiane, je ne connais aucune de ces personnes.

— Elle a tout de même essayé de se débarrasser de toi à plusieurs reprises.

— Elle veut attirer mon attention pour que j’enquête rapidement et c’est ce que nous allons faire.

Au moment de partir, Evana invite l’équipe à s’asseoir, elle doit leur parler.

— Je suis désolée, mais je vais devoir quitter Sinergia. Ne m’interrompez pas et laissez-moi vous expliquer. On a proposé à Cyprielle un poste de surveillante dans un collège à Lyon, tout a été organisé, nous déménageons dans quelques jours.

Les filles sont abasourdies.

— Tu ne vas pas nous lâcher ? Comment allons-nous faire sans ta collaboration ? demande Pauline.

— Je vous ai trouvé quelqu’un pour me remplacer, c’est un ami.

— Un ami, mais nous ne bossons qu’entre femmes.

— Eh bien, vous ferez avec. Il n’est plus très jeune, il a soixante-cinq ans, mais c’est une personne adorable et, surtout, un bon profiler qui m’a formée et dépannée dans nos recherches. Il s’appelle Lionel et il n’habite pas très loin de chez toi, Louna.

— Un homme dans notre équipe. Evana, est-ce bien raisonnable ?

— À vous de voir, je vous le présente demain soir. On se donne rendez-vous chez toi, ma belle Louna, on fêtera mon départ, j’apporterai du champagne et des toasts.

— OK. Salut et à demain, mes copines.

Louna a cogité toute la nuit, elle a du mal à se faire à la démission d’Evana. Mais que faire pour la retenir ? Et puis, elle se dit qu’elle reviendra bien vite, Sinergia lui manquera, toutes ces journées à plancher sur ces homicides, leurs fous rires et leurs sorties.

 

Vingt et une heures, Evana arrive avec Lionel, les présentations se déroulent à merveille, mais il ne plaît pas à Christiane.

L’alcool coule à flots au milieu d’un soupçon de musique, les filles passent une merveilleuse soirée, mais il est temps de laisser partir Evana. Les adieux sont poignants, malheureusement, elles n’ont pas le choix.

 

Louna a pris quelques jours de congés pour se rendre à Paris avec Audrey, Robert et leurs deux enfants. Elle a confié les rênes à Christiane afin de finaliser son concours de pâtisserie.

Vendredi, Louna a loué un appartement afin de préparer son entremets qu’elle va présenter au célèbre pâtissier. Le tournage de l’émission commence à 7 heures, le lendemain.

À l’arrivée, une jeune femme accueille les candidats. Ils pénètrent dans une petite pièce pour un briefing, les conversations vont bon train et l’équipe est sympathique. On leur attribue un journaliste et un cameraman chacun, ils sont six et vont former deux groupes.

Franck se retrouve avec Malika et Christian, Louna sera avec Djamel et la jolie Carole. C’est rapide, la première troupe se met en place pour le passage devant le chef, il n’en retiendra que deux pour concourir. Christian est éliminé, les voilà fin prêts pour s’affronter.

Pendant ce temps, Louna donne interview sur interview.

L’heure a sonné pour son groupe, elle entre à son tour, la pièce est pleine de cameramen. Elle pose son gâteau devant le chef pâtissier qu’elle scrute pour essayer de déceler ses pensées. Même s’il ne laisse rien paraître, elle a compris que son entremets lui plaît. Il lui dit qu’il est digne d’être vendu dans sa boutique. Elle est alors sélectionnée avec Djamel, ils se mettent en place pour deux heures de travail acharné. Louna remporte l’épreuve, c’est un souvenir qui restera ancré dans sa mémoire pour toujours.

Lorsqu’elle entre dans l’appartement pour récupérer ses affaires, elle trouve une lettre posée sur la table.

 

Si vous voulez comprendre ce que je m’apprête à vous dire, vous devez d’abord faire quelque chose. Vous pouvez ? Parfait, installez-vous confortablement, je vais vous conter mon histoire.

J’arrivais de L’Isle-sur-la-Sorgue, où j’ai vécu dix-sept ans, pour m’établir avec ma famille à Marseille.

J’étais en terminale, eh oui, j’étais la petite nouvelle, j’ai commencé les cours en septembre. Est-ce que je me plaisais dans ce lycée ? Plutôt, c’était un endroit intéressant, où il se passait toujours quelque chose.

Ma vie était ordinaire, mais, un soir, j’ai rencontré un être inhabituel, du moins c’est ce que j’ai cru. Ce jour-là, je n’ai pas pris conscience que ça allait être mes dernières secondes de liberté.

 

Ce n’est pas possible, comment a-t-elle fait pour savoir que j’étais ici ?

Louna embarque ses affaires et prend un taxi qui l’achemine à la gare pour trois heures de route en direction de Marseille.

Robert passe la récupérer pour la ramener chez elle. Il est 21 heures, elle dîne puis se glisse sous ses draps. Une bonne nuit de sommeil pour retrouver la forme.

 

Ce matin, tout le monde se rejoint chez Louna. Elle leur a préparé un petit déjeuner. Christiane est surprise de découvrir Lionel si tôt avec sa copine, elle s’interroge.

En quelques mots, Louna leur explique son aventure à Paris et leur fait lire la lettre.

— Elle a dû te suivre. Si ça se trouve, elle était dans le train avec toi, réplique Christiane.

— Sûrement. Je me demande ce qu’on a pu lui faire pour qu’elle tue avec tant de férocité.

— D’après les dernières recherches que j’ai effectuées avec Evana, avant qu’elle nous quitte, l’Ange découpeur devait être ami avec toutes les victimes, c’est pour cette raison qu’ils ne se sont pas méfiés.

— Je ne comprends pas pourquoi certains se sont expatriés. Ils avaient tous de bonnes situations, leurs familles vivaient en France, grommelle Pauline.

— Mon instinct me dit qu’il y a sûrement un terrible secret entre eux. Il a dû se passer un événement obscur pour qu’ils fuient, mais elle a fini par les retrouver pour les tuer.

— Mon instinct, mon instinct... Tu as l’air bien sûr de toi pour tenir de tels propos.

— Oh, calme-toi, Christiane. Tu es bien désobligeante envers Lionel.

Elle constate que Louna l’apprécie un peu plus chaque jour, c’est un homme plein d’humour et, ensemble, ils n’arrêtent pas de rire. Son amie est heureuse, ça fait bien longtemps qu’elle ne l’a pas vue aussi pétillante, mais elle ne le supporte pas.

— Désolée, Lionel, j’ai un caractère exécrable.

— T’inquiète, j’ai trois sœurs et ce n’est pas toujours facile de comprendre leurs sautes d’humeur, s’esclaffe-t-il.

— J’ai une surprise, annonce Louna. Nous allons prendre quelques jours de congé. Je ne sais pas ce que vous allez faire, mais, moi, je vais feignanter. À bientôt, tout le monde.

— Idem, rétorque l’équipe en s’éclipsant.

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C
J'aime beaucoup ton blog. Un plaisir de venir flâner sur tes pages. une belle découverte, un enchantement. Très intéressant. Je reviendrai m'y poser. N'hésite pas à visiter mon univers. A bientôt.
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Je suis Muriel Martin. Pendant 23 ans, j’ai habité dans la forêt des Barnouins, dans la commune des Pennes-Mirabeau, près de Marseille. ❤︎ Il y a plusieurs années en arrière, j’ai eu du temps à m’accorder, malgré mes trois enfants qui vivaient chez moi, leurs chéri(e)s et des petits enfants. ❤︎ J’ai commencé à élaborer des gâteaux simples pour finir par me jeter à corps perdu dans la pâtisserie haute couture. Ce qui m’a valu de participer et de remporter deux épreuves dans l’émission de Cyril Lignac : les rois du gâteau S1. Par la suite, j’ai écrit des contes pour enfants associés à des recettes faciles. ❤︎ Étant fan des films policiers, j’ai eu envie d’écrire un roman thriller, romance. Bien évidemment, j’ai fini par, quasiment, m’identifier au personnage principal et quelques amis se reconnaîtront dans certains chapitres. Après quelques semaines à échafauder les plans de mise en scène et surtout un lieu : la porte des secrets a vu le jour puis j’ai finalement opté pour : ne punis que les coupables. Je vais devoir trouver un éditeur à compte éditeur ou m’auto-éditer, je n’ai pas encore fait mon choix. J’espère que ces quelques chapitres vous enchanteront. Aujourd’hui, j’ai déménagé pour me poser à Ensuès-la-Redonne. Merci de me suivre. Muriel 💞